« Ça a été une année très importante », assure la directrice générale du Français pour l’avenir, Emeline Leurent. À l’occasion de l’assemblée générale annuelle tenue à Ottawa le 29 septembre dernier, l’organisation de promotion du français a dressé le bilan du travail accompli en 2022-2023.

Le français pour l’avenir a rejoint sur cette dernière année 42 000 élèves du secondaire des 13 provinces et territoires du Canada. Pour cela l’organisme anime six différents programmes : des forums locaux dans 14 villes du Canada, un concours national de rédaction, ou encore une expérience de correspondance entre élèves. « Français pour l’avenir travaille à la fois avec des élèves qui ont le français comme langue maternelle et comme langue secondaire. On développe le rapprochement des deux communautés », explique la directrice générale, Emeline Leurent.

Le retour des évènements en personne

Cette année 2022-2023 est marquée par le retour des évènements en personne. À travers des conférences, des ateliers interactifs et des activités culturelles, plus de 2 000 élèves de 59 écoles différentes ont pu échanger ensemble, en français. « Les évènements en personne, c’est une grosse partie de nos activités. C’était très important pour nous, car ça n’a pas le même impact que les activités en ligne pour les jeunes ! Tout le monde était très heureux de ce retour », se réjouit Emeline Leurent.

L’année du Français pour l’avenir fut aussi marquée par la célébration des 25 ans de l’organisme en novembre dernier. En présence de la ministre canadienne des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, plusieurs jeunes participants au programme ont partagé leurs expériences avec l’organisme. Depuis sa création, Français pour l’avenir a rejoint près de 300 000 jeunes canadiens.

Le bilinguisme fait les manchettes

Le sujet du bilinguisme a fait les manchettes au début de l’été avec la modernisation de la Loi sur les langues officielles. La nouvelle mouture de la loi consacre un nouveau droit de travailler et d’être servi en français au Québec et dans les régions à forte présence francophone. Le français pour l’avenir a joué un rôle dans la modernisation de la loi. L’organisme a participé à plusieurs consultations, à une comparution à la Chambre des communes, ainsi qu’au dépôt d’un mémoire. « Nous espérons que son adoption fera progresser l’accès à l’apprentissage du français et permettra à de plus en plus de personnes de devenir bilingues », soutient la directrice générale du Français pour l’avenir.

Français pour l’avenir souhaite poursuivre le travail accompli. L’organisme annoncera dans les prochaines années sa feuille de route pour les cinq prochaines années. « Avec toujours la ferme volonté d’accompagner la jeunesse canadienne sur son chemin vers le bilinguisme », conclut Emeline Leurent.

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